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La première raison de la réticence d’un nombre croissant de vendeurs pour les agences immobilières est d’ordre économique. En effet, les propriétaires font des économies sur les commissions qui représentent entre 5 et 10% du prix. Ils peuvent donc proposer des prix moins élevés, ce qui leur permet d’être compétitifs par rapport aux biens vendus par les agences, tout en conservant le prix net vendeur.
Les raisons qui poussent les propriétaires à vendre sans agence
Force est de constater que certaines agences immobilières mettent beaucoup de temps pour vendre un bien à cause de l’incompétence de leurs agents qui négligent la présentation du logement. Ils laissent les acquéreurs potentiels dans le doute en ne répondant pas efficacement à leurs questions. Ces agents peuvent également ne pas livrer des informations sur les travaux effectués ou à faire, et ne pas maîtriser celles sur les différentes taxes et le diagnostic énergétique.
Mais quelle que soit l’option choisie par le vendeur, il a besoin de réunir un certain nombre de documents pour que l’acquéreur potentiel puisse étudier son projet dans sa globalité. Dans la liste de ces documents figurent notamment le règlement de copropriété, les relevés de charges et les procès-verbaux de assemblées générale du syndic et la feuille d’imposition de la taxe foncière.
Les erreurs à éviter quand on choisit de vendre un bien immobilier sans agence
Il vaut mieux oublier les prix de vente à la centaine d’euros près quand on vend seul son bien immobilier. En effet, ces prix peuvent faire penser qu’il y a une agence derrière. Par ailleurs, les prix arrondis au millier limitent les négociations. Si le vendeur est amené à baisser son prix, il est recommandé de le faire de 5 000 à 10 000 euros, car une baisse moindre pourra être considérée comme insignifiante pour l’acheteur qui aura l’impression de perdre son temps.
Maintenir son prix alors qu’il n’y a pas d’offres peut également représenter un frein quand il s’agit de vendre sans agence. Il convient donc de toujours vérifier que le prix n’est pas trop élevé par rapport à ceux du marché. Et plus le bien se déprécie avec le temps, plus les négociateurs seront en bonne posture dans la négociation qui risque d’être défavorable pour le vendeur.
Enfin, dissimuler les défauts du logement peut se retourner contre le vendeur. Si l’acquéreur les découvre, il aura l’impression d’être floué et n’accordera plus confiance au bien qui a aussi des points forts. Il est donc préférable de préciser ces éléments sans naturellement les mettre en avant.