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Sante et Beaute

Diagnostic capillaire, quand y avoir recours et comment ?

La perte de cheveux est un phénomène tout à fait naturel, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Nous perdons chaque jour, en moyenne, entre 50 et 100 cheveux. L’importance de la chute de cheveux dépend en partie de l’âge de l’individu, mais aussi de l’hérédité ou du type de cheveu. D’autres facteurs peuvent également être à l’origine d’une perte abondante de cheveux. Des causes que seul un diagnostic capillaire peut déterminer.

À quel moment réaliser un diagnostic capillaire ?

Il est, certes, normal de perdre ses cheveux. Il faut consulter un spécialiste si :

  • Vous perdez plus de 200 cheveux par jour
  • Vous suivez un traitement médical (chimiothérapie, radiothérapie, etc.)
  • Il s’agit d’une chute de cheveux pathologique (alopécie, calvitie).

D’autres facteurs doivent également vous alarmer comme le changement de saison. On constate effectivement une perte plus importante de cheveux au retour de l’automne et durant les périodes de stress. Chez la femme, les troubles hormonaux (ménopause ou grossesse) peuvent aussi en être la cause.

Les origines d’une perte abondante de cheveux sont difficiles à déterminer. Seul un spécialiste est en mesure de définir les causes d’une pathologie capillaire.

À quoi sert un diagnostic capillaire ?

Un diagnostic capillaire permet, à l’aide d’une micro-caméra, d’en savoir davantage sur la qualité du cuir chevelu. Grâce à un tableau complet de l’état capillaire du patient, le capidermologue est en mesure de proposer la solution la mieux adaptée pour sa situation.

L’analyse, à l’aide d’un microscope capillaire, permet également d’avoir un état précis des fibres capillaires et de choisir la bonne routine de soins afin de répondre à leurs attentes.

Grâce à ce diagnostic, la cause de votre perte de cheveux, mais aussi la durée et les paramètres d’accélération sont mis en lumière.

Comment se déroule le diagnostic capillaire ?

Sur rendez-vous, le dermatologue commence par examiner votre cuir chevelu afin de déterminer sa santé globale, mais aussi les zones les plus touchées par l’alopécie. Il prélève ensuite un échantillonnage de vos cheveux afin d’analyser leur structure.

S’en suit une série de questions axées sur les soins capillaires utilisés, l’alimentation, les antécédents génétiques, les activités physiques pratiquées, le rythme professionnel… Rien n’est laissé au hasard !

Au moment de réaliser un diagnostic capillaire, vous pouvez également bénéficier d’une séance de Luminodermie. Cette technique fait partie des solutions facilitant la repousse du cheveu. Elle permet, grâce à une lumière chromatique froide projetée sur le cuir chevelu, de relancer la sécrétion de collagène.

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